La pandémie de COVID-19 a eu un effet dévastateur sur l’économie canadienne, ainsi que sur les travailleuses et travailleurs et leur famille.

Les gouvernements ont fermé des entreprises dans le but de freiner la propagation du virus et de sauver des vies, laissant sans revenu des millions de travailleuses et travailleurs mis à pied.

Seulement en mars et avril de l’année dernière, le Canada a perdu près de 3 millions d’emplois. Naturellement, ces travailleuses et travailleurs se sont tournés vers le seul programme gouvernemental qui était censé les aider en temps de difficultés économiques, soit l’assurance-emploi.

Cependant, il est vite devenu évident que le régime d’assurance-emploi du Canada, caractérisé par ses critères d’admissibilité restrictifs, ses faibles taux de prestation et ses lacunes importantes en ce qui concerne la couverture, ne représente pas le filet de sécurité dont les chômeurs ont besoin.

L’assurance-emploi ne fonctionne que lorsque les chômeurs peuvent y avoir accès, mais, avant la pandémie, seulement 40 % des personnes sans emploi y étaient admissibles.

Ce fait ne surprend pas les défenseurs des droits des travailleuses et travailleurs et des collectivités, ceux et celles qui se font les champions des solutions visant à rétablir les prestations d’assurance-emploi pour protéger les travailleuses et travailleurs, tout en modernisant le régime pour qu’il tienne compte des réalités du marché du travail d’aujourd’hui, de plus en plus précaire.

Rebâtir le filet de sécurité sociale du Canada est un élément clé du plan d’Unifor pour rebâtir en mieux.

Lisez le rapport intégral Établir un régime d’assurance-emploi inclusif, équitable et résilient pour les travailleuses et travailleurs au Canada.

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